Les demandes en dératisation se font de plus en plus nombreuses et vous avez décidé de vous lancer dans le métier ? Les exigences du métier, les formalités administratives… Vous ne savez pas par où commencer ? Vous trouverez dans cet article tous les prérequis nécessaires pour intégrer ce secteur.
Comprendre le métier
Il faut savoir que le métier de dératiseur ne va pas seul. Il est toujours accompagné des tâches de désinfection et désinsectisation. Ce qui forme l’entreprise 3D : désinfection, désinsectisation et dératisation. Ces 3 métiers en 1 ne sont donc pas dissociables. Néanmoins, ils ont des missions bien distinctes.
Le dératiseur comme le désinsectiseur aura pour mission principale d’éradiquer tous les nuisibles. On parle ici des insectes, des punaises de lit, des rongeurs, des rats d’égout… Mais le dératiseur s’attaque spécialement aux rongeurs et rats, pour les faire disparaître, ou du moins en limiter la prolifération.
Les étapes de la dératisation se font comme suit :
- identifier la présence des nuisibles et établir un diagnostic des lieux,
- évaluer le degré d’infestation et analyser les dégâts,
- déterminer la solution adaptée,
- appliquer le traitement adéquat.
Dans certaines circonstances, le dératiseur peut être amené à utiliser des solutions chimiques. De ce fait, il doit savoir faire le bon choix du traitement, pour ne pas mettre en danger sa propre personne et l’environnement qui l’entoure.
Les prérequis
Être en bonne santé et avoir une excellente condition physique font partie des impératifs du métier de dératiseur. En effet, les interventions peuvent se passer dans des environnements défavorables, en hauteur par exemple, et nécessitent donc une bonne capacité physique.
Bien évidemment, le dératiseur ne doit pas avoir peur des insectes ni des rongeurs. Cela va de soi. Une résistance aux produits chimiques est aussi nécessaire, notamment lorsque la situation requiert la solution chimique.
Au niveau compétences, le dératiseur doit disposer de qualités suivantes :
- la maîtrise des techniques de dératisation,
- la connaissance des pathologies végétales,
- la maîtrise des méthodes de capture d’animaux errants,
- la coordination d’une équipe.
En ce qui concerne les formations, le dératiseur doit avoir suivi une formation aboutissant à un CAP ou à un BEP en hygiène et environnement. Si besoin, il faudrait également des habilitations en électricité ou en risques chimiques.
S’ajoute à cette liste de prérequis des entreprises 3D, la possession d’un certificat Certiphyto. Ce document atteste de l’habilitation du dératiseur à manipuler des produits phytopharmaceutiques. Obligatoire depuis 2012, il est obtenu après une formation adaptée ou une évaluation.
Un Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) peut aussi être exigé. Cela détermine la capacité de conduire des véhicules de chantier, des alternatives nécessaires dans certaines situations.
Créer sa propre entreprise
Après la succession des formations, arrive enfin l’étape de création de son entreprise. Pour un dératiseur, il y aura les obligations de souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle et l’obligation de traitement des déchets selon leur catégorie. L’interdiction de rejet des produits dans les eaux usées et l’élaboration d’un plan de protection et de prévention de risques sont également obligatoires.
Pour ce qui est du statut juridique, le dératiseur aura le choix entre :
- la micro-entreprise : idéale pour le démarrage d’une petite société
- l’EI ou l’EIRL
- l’EURL
- le SASU
S’équiper d’un logiciel de gestion d’interventions
Créer son entreprise est une chose, mais il faut ensuite s’organiser correctement pour être performant sur le terrain.
Utiliser un logiciel de gestion comme Organilog permet de centraliser l’activité sur un seul logiciel, et d’être très efficace chez ses clients.